Maxime Laberge et Gilles Bazinet

Depuis 2 ans j’utilise le service de Mentorat offert par la SADC. J’ai eu la chance d’être jumelé à deux mentors extraordinaires qui m’ont aidé sur le plan personnel en lien avec mon défi de relève d’entreprise. Ils ont su, chacun à leur manière, me faire voir les situations qui me confrontaient sous un angle que je n’avais pas envisagé. L’écoute et l’enthousiasme de chacun m’a aidé à traverser les périodes plus difficiles en me donnant un « boost » d’énergie. Lorsque je sors des rencontres avec mon mentor, je suis toujours prêt à poursuivre l’aventure que me réserve mon entreprise.

Selon la Fondation de l’entrepreneurship, il faudra 38,000 releveurs d’ici 2020. Plusieurs entreprises devront fermer ou vendre à des compagnies étrangères s’ils ne trouvent pas de relève au Québec. C’est ce qui m’a motivé à vouloir renverser la vapeur en faisant du mentorat. Les premières années sont souvent difficiles pour un entrepreneur, surtout dans un contexte de relève d’entreprise. La présence d’un mentor lui permet de passer au travers plus facilement. Le mentor peut servir de courroie de transmission en permettant aux deux générations de se comprendre. Le mentor ce n’est pas un coach ou un consultant, c’est une oreille attentive qui permet au mentoré de parler en toute confiance de ses défis et aspirations.

Gilles Bazinet, mentor

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